L'ATTENTE
Par Jeannette Roy le lundi 7 décembre 2009, 17:27 - General - Lien permanent
L’attente, sous ses formes diverses, fait partie intégrante de notre vie : attente joyeuse de la venue d’une personne aimée, attente fébrile d’une fête, attente anxieuse du résultat d’un examen de santé… Mais aujourd’hui, en cette période merveilleuse où l’on espère un nouveau-né qui changera la face du monde, je vous partage une expérience qui m’a profondément marquée.
Plusieurs d’entre nous se sont sans doute interrogés sur les sentiments qui animaient nos mères lorsqu’elles nous portaient. Eh! bien, j’ai eu cette chance incroyable de le savoir à travers la correspondance échangée entre ma mère et mon père parti à Montréal où un de mes oncles lui avait trouvé du travail. En cette période de crise elle a donc été séparée de lui durant quelques mois lorsque je me développais dans son sein. Ces lettres, s’échelonnant de mars à mai 1934 et dont j’ignorais l’existence, je les ai découvertes dans son secrétaire quelques jours après son décès, soit le 22 octobre, jour même de son anniversaire. Je ne crois pas que ce soit par hasard mais bien plutôt par une coïncidence providentielle -- de ces coïncidences qui parsèment nos vies quand nous savons les voir avec les « yeux du cœur ».

C’est avec émotion que j’ai partagé ces missives avec ma sœur cadette, qui avait accueilli notre mère vers la fin de sa vie, et chez qui je logeais en cette période de deuil. Leur lecture nous a vraiment réconfortées car nous y voyions, presque au jour le jour, toute la tendresse qu’elle portait à son jeune époux, à ma sœur, à mon frère et au petit être au développement duquel elle était si attentive. Elle y parlait du petit trousseau qu’elle cousait assise sur la galerie avec ses deux aînés et combien elle avait hâte d’y voir le poupon à qui il était destiné. Elle partageait aussi avec notre père les mille et uns détails d’un quotidien transfiguré par l’amour porté aux siens.
Chers Internautes, cette attente pleine d’espérance nous la revivons chaque année durant les semaines qui précèdent Noël et je dirais même à longueur de vie ! Nous en parler pourrait sans doute nous en faire découvrir la richesse, la densité et les conditions pour que l'attente soit du côté de la vie ! L’occasion serait aussi favorable pour se partager d’heureux ou moins heureux souvenirs … liés à l’attente …
Plusieurs d’entre nous se sont sans doute interrogés sur les sentiments qui animaient nos mères lorsqu’elles nous portaient. Eh! bien, j’ai eu cette chance incroyable de le savoir à travers la correspondance échangée entre ma mère et mon père parti à Montréal où un de mes oncles lui avait trouvé du travail. En cette période de crise elle a donc été séparée de lui durant quelques mois lorsque je me développais dans son sein. Ces lettres, s’échelonnant de mars à mai 1934 et dont j’ignorais l’existence, je les ai découvertes dans son secrétaire quelques jours après son décès, soit le 22 octobre, jour même de son anniversaire. Je ne crois pas que ce soit par hasard mais bien plutôt par une coïncidence providentielle -- de ces coïncidences qui parsèment nos vies quand nous savons les voir avec les « yeux du cœur ».

C’est avec émotion que j’ai partagé ces missives avec ma sœur cadette, qui avait accueilli notre mère vers la fin de sa vie, et chez qui je logeais en cette période de deuil. Leur lecture nous a vraiment réconfortées car nous y voyions, presque au jour le jour, toute la tendresse qu’elle portait à son jeune époux, à ma sœur, à mon frère et au petit être au développement duquel elle était si attentive. Elle y parlait du petit trousseau qu’elle cousait assise sur la galerie avec ses deux aînés et combien elle avait hâte d’y voir le poupon à qui il était destiné. Elle partageait aussi avec notre père les mille et uns détails d’un quotidien transfiguré par l’amour porté aux siens.
Chers Internautes, cette attente pleine d’espérance nous la revivons chaque année durant les semaines qui précèdent Noël et je dirais même à longueur de vie ! Nous en parler pourrait sans doute nous en faire découvrir la richesse, la densité et les conditions pour que l'attente soit du côté de la vie ! L’occasion serait aussi favorable pour se partager d’heureux ou moins heureux souvenirs … liés à l’attente …
Commentaires
Attendre pour l'être humain, c'est toujours d'une manière ou de l'autre ATTENDRE QUE LA VIE SOIT PLUS JUSTE, PLUS RESPECTUEUSE, QU'ELLE SOIT MEILLEURE. Ces jours-ci, les déclarations du diplomate Richard Colvin au sujet de la torture qu'a subie une prisonnier afghan avant d'être livré aux autorités afghanes, a soulevé tout un tollé de la part de l'opposition à Ottawa. Ce qui m'émerveille ce n'est pas ce tolle qui demeure très politique mais la SOLIDARITÉ des prédécesseurs de monsieur Colvin pour appuyer celui-ci dans son geste de courage. «Du jamais vu» a-t-on dit au Club des EX sur les ondes de Radio Canada. La solidarité pour la justice, la vérité, l'amour de l'être humain. Il faut beaucoup ATTENDRE parfois avant d'en être témoin mais quand cela se présente comment ne pas se réjouir et en être profondément reconnaissant.
Il y a des attentes qu’il faut bannir de notre vie, telles ces attentes créées par le désir, le désir de vouloir toujours plus. La personne, qui est remplie de désir vit des moments d’attente chronique car comme une éternelle insatisfaite, elle ne réussit jamais à atteindre le rivage malgré des heures et des heures infinies de nage. Par contre la personne qui ne porte pas de désirs dans son cœur, savoure le moment présent et mord dans la vie à chaque instant.
Il y aussi les moments d’attentes crées par l’inaction et par la paresse tels ces gens qui attendent que le monde devienne meilleur. Cependant, les bras croisés, ils attendent que les autres font la démarche à leur place…Mettre fin à ces moments d’attente équivaut à passer à l’action
D’un autre coté, il y a des moments d’attente qui nous sont imposés par des événements qui échappent à notre contrôle, par une sorte de force négative sur la quelle on n’a aucune emprise. Je pense entre autres, à ces personnes atteintes de maladie qui attendent avec impatience le moment de leur guérison Meubler ces moments d’attente par du positif permet de grandir et de transformer cette force négative et destructrice en une force constructrice positive.
Attendre ! «Venez divin Messie» chante une bonne partie de l'humanité depuis des siècles ! Ce qui veut dire que cette humanité attend toujours ...
Est-ce que nous savons pour autant ce que nous attendons ? Ce que nous désirons, pour reprendre le propos de Maria.
comme êtreS humainS, je crois que nous avons de la difficulté à garder un juste équilibre entre nos vrais besoins, nos besoins réels et notre SOIF d’un bonheur stable et durable. Je crois que cette SOIF est le seul DÉSIR digne de ce nom. Là où les choses se compliquent c’est au niveau des moyens que nous croyons aptes à répondre à notre soif essentielle.
L’impatience qui gère notre besoin (pas toujours conscient) d’avoir une vie sans problème fait que nous nous lançons dans des solutions de rechange plus ou moins «comblantes» – en tous cas, pas à moyen ou long terme.
Attendre ce qui peut combler notre cœur,requiert toute une vie. Le contraire de ce que notre culture actuelle favorise : le spontané, l’immédiat, la frénésie pour un consumérisme sans fond … Tout cela est loin de la patience qui caractérise l’ATTENTE d’un MEILLEUR qui nous construit et nous comble par étapes !
L'attente! Je n'ai jamais si bien compris l'attente d'un "Sauveur" par tout un peuple qu'en cet Avent 1978 où les Iraniens espéraient le retour de l'Imam Khomeini alors en exil en France. Je me souviens d'une collègue de travail qui me disait avec ferveur : "Il va venir" - Et elle ajoutait : "Si vous saviez combien les jeunes l'aiment". Un autre moment émouvant que j'ai vécu au moment de la révolution islamique c'est le témoignage d'un jeune musulman. Abbas, qui venait faire une garde à l'hôpital m'a expliqué sa mission en ces termes: "Je ne verrai peut-être pas le résultat de notre lutte mais je suis là pour préparer le chemin..." Ses paroles ont éveillé en moi une résonnance toute biblique et je cite de mémoire): "Les collines seront abaissées, les chemins raboteux seront aplanis, les sentiers tortueux seront redressés..."
Oui, l'espérance d'un "Sauveur" était vraiment présente dans cette attente. Mais, quand son objet est un simple humain il y a grand danger qu'elle soit déçue. Cependant, elle a durant un temps redonné courage à tous ceux et celles qui combattaient pour la justice.
Quant à nous, il importe de nous demander qui est vraiment l'objet de notre attente et qu'est-ce que nous espèrons de Lui.
Attendiez-vous des résultats de la conférence de Copenhague ?
Comme dit Jeannette, cela dépend de ce que nous attendons précisément ...
«Pour des raisons d'espérer, regardez donc plutôt vers Sept-Îles» nous dit Pierre Foglia dans son billet de ce matin ...(le 19 déc) Si nous pensions urgente une intervention sérieuse de la part de nos décideurs, au plan de l'écologie, cette rencontre est très décevante. Je peux vous dire que j'ai mal ... Je crois que nous étions nombreux/nombreuses à attendre des résultats concrets de cette rencontre avec l'Histoire, NOTRE histoire et en particulier, celle des enfants, adultes de demain. Quelle Planète leur lèguerons-nous?
À côté de cette hantise du pouvoir et d'un enrichissement aveugle, de la part de nos leaders, que de gestes courageux et justes sont posés ! L'exemple que Foglia met en évidence de la part des médecins de Sept-Iles qui ont su dénoncer fermement une situation inadmissible, illustre, je trouve, quantité de gestes «engagés» de la part de simples citoyens et citoyennes pour protéger les personnes et la Planète. «Copenhague» sollicitait ceux qui peuvent avoir une action COMMUNE pour assurer la réduction des gaz à effet de serre sur la surface de la terre en laissant tomber des profits aberrants.
Mon attente : que cette rencontre ait au moins touché suffisamment les participants pour que chacun, en dépit du manque de législation, pose des gestes signifiants dans l'avenir.
Espérons envers et contre tout !
Souvenirs d’attente:
Si je vais loin dans ma mémoire, les souvenirs d’attente les moins agréables, si je peux m’exprimer ainsi, se rattachent aux moments que j’ai vécus ainsi que des centaines de milliers de personnes lors de la guerre dans mon pays natal.
Je me rappelle les interminables moments durant lesquelles, blottis dans des cachettes de fortune comme les dessous des lits, il fallait attendre le temps de trêve pour qu’enfin cessent les bombardements. Ces moments étaient encore plus angoissants lorsqu’il faisait nuit et que l’électricité était coupée. Ouf quel soulagement, lorsque enfin le soleil se levait…D’autres moments d’attente difficiles vécus durant la guerre sont ceux durant lesquelles il fallait attendre en ligne durant des heures, sous le soleil et parfois sous la pluie, pour avoir droit à un paquet de pain. Il faut dire que durant le temps de guerre la farine était rationnée.
Ces moments d’attente, quoique pénibles, m’ont permis d’apprécier les temps de paix. C’est en fait, une grande grâce que celle de vivre dans un pays où celle-ci règne.
Je prie pour que les moments de Noël qui s’en viennent soient imprégnés de joie, de bonheur et de paix pour tous.
Depuis la triple offrande des Rois Mages au Divin Enfant de la Crèche, Noël est associé aux cadeaux.
C'est pourquoi, en lien avec notre thème de l'Attente je voudrais vous partager un petit texte percutant trouvé ces jours-ci dans le quotidien "24 heures" distribué aux portes du métro. On y parle de quatre cadeaux "qui ne coûtent rien" mais qui demandent un réel investissement de notre part.
Dites moi qui d'entre nous n'est pas en attente d'appréciation, de connexion, de bonne humeur et de partage? Appréciation : Avez-vous pris l'habitude de dire à vos collègues et vos proches ce que vous aimez en eux ? Nous méritons tous d'être admirés, continue le texte, il suffit de chercher pour trouver.
Connexion: c'est-à-dire le sentiment d'être ensemble. Vous y gagnerez si vous faites sentir aux gens qui vous entourent qu'ils sont importants dans votre vie. Pour ce faire vous vous trouverez des points communs ou vous vous intéresserez réellement à ce qu'ils disent.
Bonne humeur: vous pouvez recourir à votre sens de l'humour pour dédramatiser les événements. Vous pouvez aussi simplement sourire quand les gens partagent leurs rêves avec vous.
Enfin le partage: Dans l'article, on parle de celui des connaissances. Il aide les gens à grandir. Partagez vos connaissances et soyez à l'affût du savoir et des anecdotes des autres. Nourrissez-vous mutuellement.
Voici, chers Internautes, quatre cadeaux que vous pouvez
offrir 365 jours par année. Quatre cadeaux qui pourraient trransformer votre vie. Qu'allez-vous donner aujoud'hui aux gens que vous rencontrerez et qui sont en attente d'appréciation, de connexion, de bonne humeur et de partage?
31 décembre 2009. Dernier jour de l'année.
Reste collé aux parois de mon coeur la grande tristesse de l'échec de Copenhague ... Sans doute y a-t-il eu plusieurs événements réjouissants au cours de cette année qui finit mais comme il est difficile de se réjouir lorsque l'on voit la justice bafouée de toutes parts sur notre Planète ... Il y a longtemps maintenant que nous parlons d'un Village Global en parlant de cette Planète. Comment alors vivre sans avoir mal du manque béant de frères et soeurs d'ailleurs ??
Je demeure en attente ... En attente du lâcher-prise des pays mieux nantis sur leur pouvoir et richesse. En attente que leur coeur s'ouvre et agisse pour soulager les besoins immenses des pays dont les besoins fondamentaux ne sont en rien assurés. De plus en plus, d'ailleurs, ces pays savent pertinemment que plusieurs de leurs difficultés viennent de notre gestion déplorable, voire abominable, des ressources naturelles. Quelle tristesse!
Mon attente : qu'un miracle se produise, d'abord ici au Canada, d'abord ici dans chaque coeur, et entraîne ainsi la décision des décideurs vers une plus grande justice et une gestion intelligente et aimante de notre Planète. Nous ne pouvons pas nous sauver autrement. Nous ne pouvons pas venir en aide à nos frères et soeurs des pays éprouvés par la famine et autre tragédies, autrement.
Que la Sagesse divine nous guide, Elle qui nous a confié la gouvernance de notre habitat : la Terre et ses richesses ! Je crois que cela résume tous les voeux que je porte pour le Nouvel An qui est maintenanr à nos portes.
HEUREUSE ET SAINTE ANNÉE !
Petit bonhomme tu attends
Imperturbable, immobile
recroquivillé sur toi-même ...
Tes yeux veillent ...
Espoir ? Méfiance ?
Profond questionnement
c'est assuré.
Un lien, le seul qui semble assuré :
ton chaton
prolongement de toi-même
qui attend aussi.
Petit, tout-petit,
notre monde t'a déjà appris
à attendre, à mesurer
à calculer, à te protéger
à voir au loin ... à voir venir
Petit, tout-petit
apprends-nous à ATTENDRE
les yeux et le coeur ouverts
sur une réalité difficile
à apprivoiser, à démêler.
Où s'en va-t-elle cette réalité ?
Vers quel CENTRE ?
(inspiré par la photo qui illustre
le présent Billet)
Pourquoi attendre ? Pourquoi apprendre à attendre ?
La philosophie de la société actuelle qui a mis l'accent sur le «prêt à porter», «prêt à consommer», et malheureusement souvent le «prêt à jeter» ... serait-elle à l'envers du bonheur humain, tout en faisant miroiter la magie de l'accéléré en tout ?
Nous sommes loin de Socrate et Platon, de tous ces philosophes qui nous invitent à nous asseoir longuement pour prendre notre vie en main et réfléchir, discerner et pondérer ...
Apprendre à ÊTRE plutôt qu'à avoir et posséder et finalement être possédés nous-mêmes.
«Que sert à l'homme de posséder l'univers s'il vient à perdre son âme ?» nous dit l'Évangile.
Savoir attendre, surveiller les signes pour prendre les bonnes décisions et pour simplement VOIR les signes. Ne pas s'encombrer ou de superflus de toutes sortes ou d'une activité étourdissante.
A-t-on peur de cet ESPACE qui laisse passer le SOUFFLE qui nous habite et qui souhaite nous inspirer la sagesse nécessaire pour que notre route soit libérante et joyeuse?
Attendre et Atteindre
Nous attendions Noël. Il est venu.Nous attendions l'An neuf. Il est avec nous depuis déjà quelques jours.
Y a-t-il quelque chose de changé dans nos vies? Dans notre quotidien? Dans notre coeur? Autour de nous?
Regard tourné vers 2010 que j'espère meilleur et plus beau. Mais aussi coup d'oeil en arrière sur 2009, pour en tirer des leçons qui préparent à faire bon usage des 12 mois qui viennent. Car, dans le fond, chaque nouvelle année apporte avec elle ce que je veux bien lui donner: bonne humeur, bonne volonté, entraide, don de soi,générosité, foi en Dieu, confiance à nos soeurs et frères.
Dans notre pèlerinage sur terre, nous marchons vers un horizon qui semble reculer au fur et à mesure que nous avançons. Et pourtant nous savons bien que nous avons fait un bon bout de chemin. Tant et si bien qu'imperceptiblement nous nous sommes approchés de l'objectif visé.
Continuons d'espérer et d'attendre des jours meilleurs en y contribuant fidèlement au jour le jour. C'est le meilleur moyen d'y parvenir tout en apportant lumière et espoir à tant de personnes qui n'attendent plus rien de la vie.