RENDEZ-VOUS AVEC L'HISTOIRE
Par Lucille Deschênes le mardi 12 janvier 2010, 17:04 - General - Lien permanent
-Raconte-moi une histoire, papi !
-Quelle histoire veux-tu entendre ma chérie ? dit papi.
-Tu sais celle que tu m’as dessinée un jour pour mon «scrapbook» … l’histoire de la VIE, tu sais …
- Oh! lala! … tu te souviens de ça ? Cette histoire justement ne se raconte pas vraiment parce qu’elle ne semble pas avoir de fin. Tu sais, ce n’est pas comme toutes ces histoires où le bon est récompensé, le mauvais puni, ou encore, le jeune homme aime une belle et les deux jeunes gens s’épousent et ont des enfants ! L’histoire de la vie, je vais te dire, ma petite adorée, c’est comme une grande tapisserie -- un genre d’immense Moulin à Images, comme celui que nous avons vu ensemble à Québec, tu te souviens ?
- Oui, oui, c’était vivant, grouillant de vie … On aurait dit que jamais plus ça finirait !
- C’est ça ! Dans cette tapisserie de la VIE, je suis dedans, à 82 ans … tu es dedans, autant que moi, à 6 ans, ta maman y est à 28 ans, ton papa, à 30 ans. Chacun/e de nous, on a reçu un morceau de tapisserie (qui va s’agrandir avec nous). Mais ce n’est pas tout ! On a aussi reçu, en même temps que la tapisserie, un Fil d’or qui semble se dérouler du fond des siècles… C’est loin ça ! Ce Fil, il est presque invisible et il bouge et brille un peu comme la lumière tôt le matin … Tu sais la lumière qui chuchote sur le lac, tôt le matin au chalet … On dirait même qu’elle veut RACONTER une histoire! Le Fil d’or aussi !
-Et qu’est-ce qu’il veut nous dire le Fil d’or, papi, d’après toi ?
- Écoute ma chérie, la lumière sur le lac, est-ce qu’elle parle fort ?
- Mais non ! Tu l’as dit, elle chuchote !
- Voilà … le Fil d’or aussi, il chuchote … il renferme un secret, riche de siècles d’histoire. Ce qu’il souhaite, en attendant de mieux le découvrir, c’est que tu le laisses habiller ta Vie comme la fleur qui accueille la lumière et devient resplendissante de couleurs!
-Est-ce que je comprends bien, papi ? Le Fil d’or que je reçois, c’est comme une lumière qui me fait comprendre du dedans, ma vie aujourd’hui. Puis tu as dit qu’il semble venir de bien loin le secret, ça veut dire qu’il est à tout le monde et à personne en particulier ? En même temps, il nous rassemble tous ensemble et peut, si on lui fait attention, nous garder unis et nous guider ? Wow ! Merci pour l’histoire ni dessinée, ni racontée, merveilleux papi !
-Chère petite de mon cœur, tu es trop fine, je vais t’en raconter encore des histoires impossibles !
ET NOUS, AVONS-NOUS COMMENCÉ À JONGLER AVEC LE FIL D’OR QUI TRAVERSE L’HISTOIRE HUMAINE ?
Commentaires
Ce matin nous avons rendez-vous avec l'Histoire. Une Histoire qui demeure pour le moins mystérieuse lorsque nous sommes témoins de cataclysmes comme celui que traverse Haïti présentement.
Où est-il le Fil d'Or de Papi ?
Difficile de le percevoir en de telles ténèbres !
Par ailleurs, faute de voir, n'entendons-nous pas depuis hier soir, le coeur du monde battre pour Haïti, douloureusement et profondément. Ne sommes-nous pas témoins d'une mise en route mondiale pour secourir la Perle des Antilles ? Le Fil d'Or se dessine là-dedans ?
Chose certaine, pour ne pas perdre pied face à notre Histoire meurtrie, nous sommes appelé-e-s à dépasser des apparences, à ne pas rester à la superficie, au point de dire ce que j'ai entendu avec tristesse ce matin : «Haïti est-il honni des dieux ?» C'est sans doute là que peut nous conduire un regard méfiant et terrifié sur l'Être-Source de la Vie, en langage chrétien, Dieu ou Christ Jésus. Dommage que le besoin contemporain de ramener Dieu à notre niveau nous conduise à une telle méfiance.
Dieu est amour ... au point d'être entré dans notre Histoire et d'y être toujours. Il souffre présentement en Haïti et crie à l'aide avec ce peuple écrasé. Vous allez me dire : Pourquoi n'a-t-il pas empêché cette terrible tragédie ?
Peut-être l'un/e de vous pourrait répondre à cette question. Sinon j'y reviendrai plus tard.
Permmettez-moi de vous dire que le commentaire du journaliste qui se demande si Haïti est «honni des dieux» admet 1- que le problème nous dépasse comme humains et exige au moins que nous nous questionnions, que nous cherchions les causes des fréquents séismes actuels et tentions d'y remédier 2- qu'indirectement en cherchant les causes du côté d'un pouvoir qui nous dépasse -- au moins nous admettons qu'il existe. Bien que timide, fragile et maladroit, il y a un début de foi !
Voilà - j'ai parlé !!
Une amie haïtienne me disait que c'est inutile d'essayer d'expliquer le mystère de la souffrance du peuple haïtien. Souffrance qui semble bien ne pas avoir de fin. Pour continuer à s'accrocher et à espérer il faut croire que Dieu ne veut pas cela parce qu'Il aime l'être humain.
Dieu est embarqué avec nous dans cette quête incessante de liberté et de bonheur réel. Il traverse avec nous cet espace sombre de l'Histoire de l'humanité pour nous soutenir envers et contre tout et nous guider jusqu'à la libération totale. Lorsque nous avons le nez collé sur la tragédie il n'est pas évident de ne pas perdre de vue cette perspective.
Toi l'Amie de l'être humain, Sagesse éternelle, incarnée en Jésus, en attendant que le peuple haïtien voit un peu de lumière au bout du tunnel, nous t'en prions, parle à son coeur pour le soutenir dans sa marche d'espérance et de foi.Entends ses cris, entends sa douleur, nous t'en prions.
Extrait de l'article de Francine Allard, écrivaine paru dans cyberpresse le 15 janvier 2010 à 14h03
www.cyberpresse.ca/opinio...
...Mais je n'arrête pas de pleurer en écoutant Luck Merville, Stanley Péan et tous les autres, raconter leur souffrance, réclamer leur famille restée là-bas, imaginer que leurs racines sont désormais éclatées. J'ai compris pourquoi nous sommes tous frères: à cause de la langue. On se reconnaît tous en eux parce qu'ils parlent notre langue. Une langue juchée sur des vocalises et d'étranges silences.
Il y a ceux de là-bas, après le séisme, mais il y a aussi tous ceux qui vivent auprès de nous dans ce Québec d'accueil. Ils ont besoin de nous. Alors, je pense à vous tous, Haïtiens sous la neige, chauffeurs de taxis, enseignants, médecins, commerçants et surtout poètes.
Je suis d'accord avec le texte que propose Feu Ardent au sujet de l'attention que nous devons accorder à ceux et celles qui entrent ici au Canada, en état de choc, à la suite du séisme en Haïti. C'est notre proche prochain !
Une autre réflexion me travaille en lien avec le thème de ce présent Blog : l'HISTOIRE.
À mesure que l'on avance, la Planète devient plus petite, le événements entrent bien vite dans nos salons (RDI qui fête ses 15 ans s'en félicite!)à l'heure près et la TV nous fait VOIR abondamment les conséquences des malheurs qui s'abattent dans les régions éprouvées. Comment ne pas tous et toutes devenir haïtiens, haïtiennes, immobilisé-e-s par l'angoisse, la terreur, et un sentiment d'impuissance qui écrase.L'histoire qu'Haïti est en train d'écrire avec son sang, avec ses morts et ses ruines devient NOTRE HISTOIRE. Et je crois que cela nous aide à nous questionner pertinemment sur notre responsabilité collective par rapport à ce qui arrive. L'Histoire nous aveuglant à force de vérité, peut-être ne pourrons-nous plus nous contenter de gestes cataplasmes, à la sauvette, souvent pour nous donner bonne conscience. Bien plus, peut-être allons-nous mieux comprendre cette fois que c'est un projet international qu'il faut et bien orchestré, sans regard politique de conquête ! De la gratuité, de l'amour pour un peuple qui ne demande pas mieux que de s'en sortir ...
Que cela advienne, mon Dieu !
Merci Lucille pour ta belle Prière d'Intercession pour nos Soeurs et le Peuple d'Haïti...
En profonde union
Rendez-vous avec la compassion et la solidarité
«Dans la vie, il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.» (Paul Éluard)
Au premier jour de ce blog sur l'histoire, je me sentais inspiré pour écrire un texte poétique sur la
beauté des rencontres-surprises que chaque jour nous réserve.
Or, voici qu'en ce 12 janvier 2010, ma plume est tombée en peine et en panne. Depuis ce jour, dans mon entourage, on se tait et on prie. Nous travaillons pour Développement et Paix et sa collecte URGENCE HAÏTI. Hier soir, avec la communauté haïtienne de Gatineau, nous nous sommes réunis autour de notre père évêque à la cathédrale de Gatineau pour prier et chanter en créole. Nous avons imploré Notre-Dame-du-Perpétuel-secours pour qu'elle se penche avec tendresse sur son peuple de prédilection.
C'est le moment de passer de la compassion à l'action. C'est l'heure du rendez-vous avec la Solidarité.
«L'histoire qu'Haïti est en train d'écrire avec son sang, ses morts et ses ruines devient NOTRE HISTOIRE»
(Scripsit soeur Lucille).
«L'histoire n'est que l'effort désespéré des hommes pour donner corps aux plus clairvoyants de leurs rêves.» Albert Camus
Effort désespéré, dit Camus ... et le plus grand rêve de l'être humain sera toujours celui de la liberté, cette liberté par laquelle il devient totalement lui-même, dans toute sa beauté et son appel à créer.
Cette liberté elle doit régner d'abord à l'intérieur de la personne, quelle qu'elle soit, riche ou pauvre. La richesse ne rend pas cette liberté plus facile d'accès. La richesse, on le sait, ne favorise pas toujours les bons choix. En un sens oui, me direz-vous, car les biens sont plus accessibles, les postes aussi pcqu'alors, on peut même les acheter ! Mais voilà dans de telles situations, où est la véritable liberté ? On multiplie plutôt les chaînes.
J'entendais l'autre jour un ami me dire : «Pour bien faire un travail, il faut l'aimer. Parce que si on ne l'aime pas, on n'aimera pas les gens pour qui on fait le travail. Travailler pour s'enrichir n'est pas un chemin de liberté. Il faut parfois sacrifier ce qui apparemment est plus profitable. Pour être libre intérieurement, il faut aimer les personnes et mettre du coeur dans ce que l'on fait. Pour cela, dans toute la mesure du possible, il faut faire un travail qui correspond à nos dons (il faut les connaître et trouver le travail !!) et aimer les personnes à qui s'adresse le service que j'assure. N'est-ce aussi la condition pour être vraiment heureux, heureuse ?»
Il faut de la sagesse pour tout cela. C'est ce que je me suis dit en écoutant l'ami qui me partageait ses convictions...
Et c'est ainsi que l'Histoire de l'humanité s'écrit et peut devenir une référence pour les générations qui montent. Pas d'AVENIR sans liberté véritable. La manière dont la catastrophe en Haïti est traitée (si je m'en remets à l'info qui entre, témoigne qu'une sagesse s'installe progressivement au coeur de l'humanité ...
Il est long le chemin qui conduit à une humanisation de notre Planète !
L'Histoire de l'Humanité s'écrit sans interruption. Pas question de rayer ce qui ne nous plaît pas, ce qui ne nous honore pas !
«Que resterait-il de l'histoire du monde, si l'on n'admettait pas que l'erreur fait partie de la réalité ?» Pierre Reverdy
Bonne question n'est-ce pas ? Comment expliquer notre histoire, l'histoire d'êtres merveilleux, il faut le reconnaître !... mais d'êtres qui sont aussi fragiles et «finis» - à l'opposé d'INFINI !
Hier soir, à l'occasion du spectacle proposé par nos artistes pour faire une levée de fonds pour Haïti, Gregory Charles disait regretter que la solidarité vécue à cette occasion ne soit pas de tous les jours...
Je crois que le Papi du Billet de ce Blog avait raison avec son «fil d'or» qui accompagne l'Histoire de l'Humanité.
Ce qui est essentiel et consistant dans l'histoire de l'humanité n'est pas nécessairement visible, ni tangible, en permanence.
Hier soir, j'ai eu l'impression de plonger au coeur de ce qui ce qui est devenu visible et tangible et qui nous accompagne en permanence : la solidarité et la compassion à temps plein !
MERCI À NOS ARTISTES ! MERCI À LUK MERVIL, CET HOMME BRILLANT, HUMBLE ET PROFONDÉMENT HUMAIN.
Nous avons vécu avec toute la colonie des artistes (sans oublier ceux et celles qui étaient aux tables d'écoute pour recevoir les appels) ... nous avons vécu une communion à l'Amour qui se bâtit entre nous, contre vents et marées.
Je dirais même, en tremblant un peu, que nous avons besoin de ces moments de grande peine comme de grande joie, pour «toucher l'invisible» qui est en train de se tisser dans l'Histoire de l'Humanité.
« Où est-il le Fil d'Or de Papi ? Difficile de le percevoir en de telles ténèbres » nous dit « Le Guetteur » au début de ce blogue en parlant de la catastrophe qui s’est produite en Haïti. Eh bien, je crois que Dieu n’est pas loin puisqu’il se trouve dans chaque personne qui a tendu une main aidante aux haïtiens affligés. Si on peut qualifier ce tremblement de terre comme un mal qui a frappé Haïti en plein fouet, le mouvement de compassion qui a jaillit des nombreux coins du monde a réussit à faire reculer ce mal et à rendre le fardeau un peu moins lourd à porter. Lorsque je regarde à travers l’écran de la télévision ce grand désastre qui a frappé mes frères et sœurs dans l’humanité je vois de la souffrance et cela remplie mon cœur de tristesse, mais je vois également de l’entraide, de la solidarité et de la compassion et mon coeur se remplie d’espoir car tant qu’il y aura encore sur cette terre des gens qui se soucient du bien-être des autres il y a encore une raison d’espérer puisque Dieu est encore parmi nous.
J'ai sous les yeux une photo que j'ai découpée dans le quotidien "La Presse" il s'agit d'une fillette de quatre mois qu'on a retiré des décombres de sa maison où elle a perdu sa mère et ses cinq frères et soeurs. Quatre mois c'est bien jeune pour être ainsi privée du soutien et de l'affection de ses proches! Ce que je trouve bouleversant en contemplant cette photo, c'est le regard de cette enfant, un regard grave et inquisiteur qui m'a fait penser spontanément: "Est-ce possible qu'elle n'ait que quatre mois?"
Les soins dont elle sera sûrement entourée pourront-ils l'empêcher d'être profondément marquée par cette perte tragique survenant à l'aube de sa jeune vie? Je l'espère car mon expérience m'a prouvé que l'être humain a une grande capacité de résilience. Le Peuple haïtien en donne présentement une preuve extraordinaire par son entr'aide, son courage et sa volonté de rebâtir. Continuons à lui être présent par notre prière et ne manquons pas dans nos allées et venues de manifester notre sympathie à ceux et celles que nous rencontrons.
«Les Haïtiens n'ont pas essayé d'expliquer l'inexplicable, de percer le mystère de leur blessure gigantesque et de leur douleur incommensurable.» (Émily Roberge)
C'est tellement vrai. Jamais nous n'entendons un Haïtien ou une Haïtienne questionner l'amour de Dieu pour eux. Ils ne confondent pas Dieu et le malheur. Leur foi est inébranlable. Ce sont les autres peuples qui cherchent un coupable ! Nous avons beaucoup à apprendre de leur attitude et de leur réponse face à l'épreuve.
Permettez-moi de vous partager la réflexion suivante :
«. /.../ nous n'avons aucune raison de blâmer Dieu pour nos pertes.
Il n'y a pas de raison, par exemple, de blâmer Dieu pour les inégalités entre les hommes et les femmes, entre le Noirs et les Blancs, entre les riches et les pauvres. Dieu nous a toutes et tous faits de la même substance; c'est nous qui avons fait que les uns soient soumis aux autres en invoquant de prétendues infériorités naturelles.
Comme le disait W.H. Auden : « Ne serait-ce pas que, de même que nous avons foi en Dieu, Dieu doit avoir foi en nous, et compte tenu de l'histoire du genre humain jusqu'à maintenant, est-ce que la foi ne serait pas plus difficile pour Dieu que pour nous ?» (Joan Chittister)
Je fais le vœu que l'aide qui va être apportée au peuple haïtien, le respecte profondément et lui permette de devenir créateurs de son avenir. Dieu, qui est ÉNERGIE ET AMOUR, a foi en eux. Au bout du tunnel, la lumière jaillira à son heure ... Dieu demeure avec nous dans l’épreuve.
«Les choses changent quand elles sont mûres, mais elles mûrissent plus vite quand on les éclaire.», nous dit la sagesse de Pierre Foglia. Toute la réflexion qui est faite autour du cataclysme en Haïti … fait partie du FIL D’OR qui tient l’Histoire humaine en marche dans la lumière (même ténue), vers la liberté.
Il y a un phénomène que nous connaissons bien : notre grande facilité d'oublier lorsque l'émotion s'est retirée...
Notre histoire s'en va ainsi en dents de scie ... Les Haïtiens eux-mêmes commencent à dire à ceux qui se plaignent que les médias parlent trop d'Haïti : «Lorsque les Médias se tairont, nous risquons de sombrer dans l'oubli !»
J'ai aimé la réflexion d'André Pratte :
«Il faudra, en tout cas, prendre garde ne pas trahir notre générosité initiale par notre indifférence sur la longue durée. /.../
Notre générosité pour les Haïtiens doit être durable. Elle doit se manifester non seulement par des dons, mais aussi par la lutte à la discrimination, dans l'emploi et le logement notamment. Et des élans du coeur, nous devrions en avoir aussi pour ceux qui, sur notre territoire, vivent dans des conditions inadmissibles.
Bonne réflexion qui nous fait nous demander, jusqu'à quel point on peut avoir tendance à se nourrir de sensationnalime, d'émotions passagères. Jusqu'à quel point aussi c'est plus facile de verser des dons que d'accueillir chez-nous, au quotidien, dans le respect et l' ouverture.
«C'est un athée qui s'en confesse, un athée qui n'a rien contre Jésus tant que ses amis prêchent Sa bonne parole en privé: sans ces chrétiens, sans ces missionnaires, la situation serait pire, bien pire, en Haïti.» Parick Lagacé Cyberpresse, le 29 janvier 2009
Moi aussi comme le souligne le Site Sagesse à partir d'un article du Soleil, je trouve qu'il très peu question du travail des missionnaires en Haïti.
Le Site Sagesse par ailleurs a fait un travail formidable pour rendre leurs consoeurs, Filles de la Sagesse autochtones, visibles pendant ces jours de malheur en Haïti. Il faut dire que de très nombreuses Filles de la Sagesse canadiennes ont été missionnaires en Haïti. Elles sont maintenant au pays, malades et/ou retirées tout en continuant à «veiller» de tout leur coeur sur Haïti. Elles ont collaborer à développer chez leurs consoeurs canadiennes une COEUR ouvert et aimant pour Haïti.
Intérieurement je me suis dit, par rapport à cette question de la visibilité des missionnaires, qu'ils/elles font tellement partie du peuple, qu'on les distingue à peine ... L'histoire du peuple est LEUR histoire, ses malheurs sont leurs malheurs, ses joies sont leurs joies. Actuellement, ce qui leur importe c'est que la vie revienne en Haïti, qu'elle revienne améliorée, porteuse d'À-VENIR. UN SEUL COEUR, UNE SEULE ESPÉRANCE AVEC LE PEUPLE QUI SOUFFRE !